Le Champ du Cosmos.

Un texte à forte densité mais aussi très légèrement hétérogène ! 

L’univers initialement homogène et lisse s’est progressivement structuré sous l'action d'une "particule freinatrice" récemment cernée dans l'accélérateur de particules du CERN, le bien nommé "boson de Higgs".

Les corps massiques résistent dans l'espace aux dérives et aux courants divers. Et plus c'est lourd et plus ça ancre !

La dernière née dans le bestiaire des "particules élémentaires" confère leur masse aux autres particules; aussi les bosons (de Higgs) bossent; ils ralentissent. Le CERN confirma l’existence de cette particule particulière lors de sa détection dans l'accélérateur de particules. Ainsi la "particule-frein" fut récemment identifiée sous la pression des très hautes énergies et des fortes accélérations.

L'élémentaire affirme une "entité" par définition indivisible. Cette élémentaire est défini par une valeur, par une Grandeur minimum. L'élémentaire est l'unité définissant le Genre du Domaine analysé.   

"Ainsi dans l’univers actuel refroidi, il n’y a plus de bosons de Higgs existant (sauf brièvement au LHC) mais persiste seulement un champ de Higgs responsable de la masse des autres particules qui en fait, elles, n’ont pas de masse propre". [JP. BAYLOT. 2015].

De fait l'origine et la nature de la masse des particules de matière reste un mystère. La solution; le boson de Higgs serait la particule qui confère aux autres particules élémentaires leur masse propre.

Jet de matière plasmatique émis par le "Trou noir" M87. Aussi les Trous noirs, ces objets célestes hypermassiques et alors fortement ancrés par le Higgs dans l'espace... "s'évaporent" au fil du temps.

La particule de Higgs participe à la structuration du vide initialement homogène et lisse - uniforme. Aussi émerge progressivement du vide similaire une "substance" hétérogène aux densités variables, la matière ordinaire.

Les disparités de densité du Tissu "espace//temps" souple - déformable exerce localement, c'est-à-dire en chaque point de l'espace une résistance plus ou moins grande aux mouvements des corps de matière. Cette résistance aux changements, c'est-à-dire aux accélérations ou décélérations se nomme "l'inertie".

Mais quelle est l'origine de cette résistance de la matière à se mouvoir librement dans l'espace ? Le champ de Higgs bien sûr. Mais n'y aurait-il pas un hic dans le Higgs ?

Cliché du Télescope WMAP : le Fond diffus cosmologique. Des hétérogénéités infimes sont déjà présentes dans l'univers 380 000 ans seulement après sa "naissance". La première carte accessible de l'univers nourrisson révèle ces disparités.

Emerge progressivement du vide similaire et homogène une "substance" aux densités variables, un Tissu "espace//temps" évolutif incluant de la matière ordinaire à la densité variable. De fait des hétérogénéités de densité, de température, d'agitation et de vitesse sont très tôt visibles dans le cosmos initialement homogène. Ces hétérogénéités d'une taille infinitésimale sont les germes des étoiles, des galaxies et des trous noirs en devenir.

"… Peu de temps après le Big Bang, l’univers composé de vide, où n’existe ni matière ni masse…  se refroidit rapidement… intervient alors le champ de Higgs qui donne aux particules une masse, condition sine qua non pour que la matière s’organise et ultérieurement se structure à grandes échelles… auparavant apparaissent les protons… les atomes… puis les étoiles… les noyaux lourds stellaires… et le minéral, le végétal et le biologique. L’origine du champ de Higgs s’inscrit dans l’interaction dite faible qui interagit à des distances minimalistes, à environ 1 millième de la taille d’un proton,... dont la taille de l'unité est le Fermi. [SIROIS Yves et PAPIN Alice. Avant Higgs, le néant. Le Monde des Religions. N° 78. Bimensuel de Juillet-Août 2016].

Photographie de Babak Tafreshi. [Cliché Internet]. Vénus et les Pléïades ? La Galaxie la Voie Lactée en vue d'intérieur. La planète Vénus losrque la conjoncture des astres s'y prête est bien visible dans le ciel observé.

Qu’est-ce qu’un champ de Higgs ?
Les champs en physique forment dans une "région de l'espace" un réseau de forces ou d'action de grande étendue. Se tisse en chacun de ses points d'espace des "différentiels" (une amplitude ou un écart - une intensité) définissant une valeur d'une quantité physique donnée. Ces écarts - ces différences, ces différentiels efficaces (ou pas), perceptibles ou pas... marquent de leur empreinte (ou pas) le monde du réel; celui de l'observable ou du mesurable; celui du misérable... le monde du Sensible et du palpable.

Le champ de température; le champ de gravité; le champ de vitesse; le champ magnétique; le champ électrique... autant de champs plus ou moins complexes (1, 2 ou 9 composantes... en chaque point d'espace) délivrant son influence sous-jacente plus ou moins forte.

Le champ de Higgs; un champ de masse... opposant les masses inertes aux masses graves ?

 De merveilleuses spirales en volutes-ressort émergent des collisions à hautes énergies des électrons et des protons en accélération. L'accélérateur du CERN. [Photographie issue de l'ouvrage de Dana MACKENZIE. FOUS D’EQUATION. Flammarion. 17,10 €].

La densité, la taille, la vitesse.
Des paramètres hautement relativistes.

La masse des corps de matière ordinaire est donnée par le champ de Higgs. Auparavant Albert Einstein (Allemagne.1905) et Ernst Mach (Autriche.La Mécanique.1893) distinguaient la masse inerte de la masse grave.

Le principe de Mach affirme que " la masse grave là-bas agit sur l'inertie (la masse inerte) ici ". Dans cette optique masse grave et masse inerte sont des acteurs équivalents mais opérant en symétrie-inverse ou miroir.

La densité confronte les masses volumiques relatives entre-elles. Et de cette confrontation émerge toujours une masse dominante attractive.

La vitesse se défini par un "écart ou un entre-deux" invariant ou variable.

La cinématique de Galilée (Italie.1638) évoque des vitesses constamment uniformes dans un monde plat et rigide et dont la géométrie à 3 dimensions d'espace est Euclidienne. Dans cet univers d'invariance et d'équilibre inertiel les trajectoires sont rectilignes et parallèles ou en cercles concentriques.

A l'inverse l'univers d'Einstein-Minkowski (Allemagne.1905-1908-1915) évoque un espace//temps à 4 dimensions non plat et déformable et dont la géométrie est non-Euclidienne. Dans cet univers les vitesses sont constamment variables (accélérées ou décélérées) et les trajectoires (les géodésiques) curvilignes.

BAYLOT Michel. Le 8 Novembre 2015. Un peu lourd et déformable ces temps-ci.

Bibliographie. BAYLOT Jean-Pierre. Documentaliste sur ma liste. Supplément L'OBS. Janv-Fev 2016. Dernièreb b nouvelle de l'Univers. Le FIGARO MAGAZINE. 4 Avril 2014. Einstein Albert. 1905. Dossier Sciences et Avenir. Novembre 2014. N° 39. MACKENZIE Dana. FOUS D'EQUATION. Flammarion. 17,10€. Paires d'électron-positon suivies à la trace... LUMINET Jean-Pierre. L'Univers en 100 Questions. Taillandier. 2015. SIROIS Yves et PAPIN Alice. Avant Higgs, le néant. Le Monde des Religions. Mensuel N° 78. Juillet-Août 2016. Guy Louis GAVET. Eyrolles Pratique. 10€.