Le Trou noir.

15 juin 2023

Madame LUCY d'Enfer dites-nous tout pour les colonnes
de l'Eveil Galactique; vous qui avez bourlinguée et pétrolée
le long des routes spatiales jusqu'aux confins de l'univers; êtes-vous déroutée ?

_ Hélas !.. je suis là et lassée et bien moins délacée; euh! déplacée. Oh ! mais je n'ai pas simplement voyagée le long des méandres fertiles de l'espace aride mais aussi le long des cours sinueux du temps à rides.

[Image du livre : Tout savoir sur le Big Bang. Hatier. Philippe TAMIC].

La substance primordiale est un plasma de matière faite de quarks et de gluons (de la colle à quarks) quasi libres dans leurs états physiques premiers. Ainsi la matière primitive hyperchaude existante quelques microsecondes seulement après la naissance de l'univers et avant sa cristallisation en matière ordinaire, en protons et en neutrons présentait cet état physique particulier richement symétrique.

Le laboratoire du CERN reconstitua ce plasma de quarks de matière ordinaire en 2010. Ainsi la matière ordinaire compose actuellement 100% de la matière perceptible du cosmos mais seulement 5% de la totalité de la matière supposée être. Mais où donc s'est enfuie l'anti_matière et l'énergie noire jusqu'à ce jour inaccessible à nos instruments ?... à la fin des commencements; voire à ses débuts ?

"A l'origine les particules élémentaires de matière et d'anti-matière riches en symétrie dansaient une ronde effrénée à forte émission d'énergie et de lumière gamma. Et de cette danse incongrue résulta un plasma de matière ordinaire formée de quarks et de gluons. Aussi succéda au vide quantique et à ses oscillations inaccessibles car bien trop symétriques ce plasma de quarks et de gluons de matière ordinaire".

C'était beau comment ces fluctuations quantiques du vide ? dites-nous tout LUCY ! "Elles sont inobservables car trop symétriques dans leurs oscillations, et c'est définitif ! Aussi n'ai-je rien perçu... comme dividendes". _ Un aveux méritant pour une journaliste de votre envergure... "Oui, il m'honore".

"A l'inverse, trois minutes plus tard je perçus pleinement le noyau atomique élémentaire en formation; le noyau le plus léger qu'il m'est été donné de voir, celui de l'hydrogène; un noyau dur composé d'un seul nucléon lourd, le proton qui a su rester positif aux carrefours des rencontres. Puis ultérieurement à 1 milliard de degrés Kelvins seulement il me fut possible d'observer les premiers atomes légers et électriquement neutre d'hydrogène et d'hélium. La nucléosynthèse primordiale, la première synthèse des atomes libérant les photons de lumière de leur gangue de matière primitive... m'a permi d'observer la première lumière émise par le cosmos jusqu'ici noir comme un four... et dès lors de toucher le fond, les fonds et les tréfonds, le reste dû, pensez... ".

Certes LUCY a du attendre 380 000 ans après sa naissance (de l'univers) avant de toucher ses émoluements dus. Nda.

Oui bref ! ce bref flash de lumière nommé par les Astro-physiciens le "fond diffus cosmologique micro-onde" fut la première lumière émise par l'univers seulement 380 000 ans après le Big Bang et encore perceptible de nos jours. Alors un témoin précieux accessible à nos instruments de mesure. Et ce déchirement nous parvint très affaibli sous la forme d'un rayonnement micro-onde de 2,7 degrés Kelvin et oscillant très faiblement dans ses marges.

Après cet éclat intense le cosmos sombra de nouveau dans les Âges Sombres, noirs et profonds de son histoire. Puis s'alluma 250 millions d'années après l'ère de Planck, après le "premier Instant BB" la première étoile dont le rayonnement à pression centrifuge lumineux et chaud déchira définitivement les noirceurs primitives. Ces seconds feux s'ajoutèrent au "Fond diffus homogène" très affaibli par l'expansion colossale de l'univers, expansion faramineuse connue sous le nom d'inflation.

"Une étrangeté cependant; le -fond diffus cosmologique- globalement et dans ses grandes dimensions homogène et isotrope, ce premier flash de lumière émis par le cosmos alors nourrisson fluctue dans ses marges d'une façon infime. De fait ce fond diffus d'une température constante de 2,7 kelvins fluctue étrangement dans sa périphérie. L'existence de ce fond diffus témoin objectif du -Big Bang- valide la théorie d'un univers dynamique en évolution et en expansion continue. Aussi ce fond fut prédit par la théorie bien avant sa découverte comme fut prédit l'existence de l'anti-matière par l'équation puissante de Paul Dirac écrite en 1928. La présence d'anti-matière fut découverte dans les rayons cosmiques de haute énergie 4 ans seulement après la prédiction équationnelle. Cette matière symétrique à la matière ordinaire se fabrique actuellement dans les accélérateurs de particules mais a étrangement disparu de notre monde". Et encore une symétrie originelle du cosmos de perdue.

Aussi la meilleur des boules de cristal n'est pas celle de Madame Irma légèrement fêlée lors d'un soir de Grand vent mais la boule équationnelle un brin trop carrée et relativiste cependant.

Merci LUCY pour toutes ces précieuses informations qui nous laissent tous ébaubi(e)s et nous font tant de bien à l'entendement. "Et l'on pense que les fluctuations périphériques infimes du fond diffus cosmologique dans ses marges et colossalement amplifiées par l'inflation, cette expansion vertigineuse du cosmos à ses débuts sont à l'origine des grandes Structures du cosmos avec deux os observables actuellement".

Ainsi la -surface de dernière diffusion- du fond cosmologique homogène et isotrope dans ses grandes dimensions mais oscillant très légèrement dans ses très petites dimensions serait à l'origine des (très) Grandes structures co(s)miques observables de nos jours; ... Grands Attracteurs, murs cosmiques, filaments cosmiques perlés de galaxies et d'amas de galaxies, galaxies seulette, vides cosmiques...

Nota : toute -Source chaude- possède une -surface de dernière diffusion- rayonnant d'une façon centrifuge de l'énergie, de la chaleur et de la lumière; oui bref, des rayonnements électromagnétiques. Et plus c'est chaud et plus ça brille et rayonne et centrifuge. Ainsi l'étoile Solaire, notre soleil est un corps chaud brillant de température de dernière diffusion moyenne de 6000° Celsius émettant alors un rayonnement de couleur jaune orangée. Différemment l'étoile Sirius plus hautement énergétique brille dans le bleu, sa température d'émission de dernière diffusion étant plus élévée... de même que l'ampoule (allumée comme LUCY) du salon et alors chaude brille dans les 3000° Kelvins et nous éclaire... l'entendement.

L'ère de Planck, celle du premier Instant... irréductiblement inaccessible.
Ainsi... du -premier instant- de l'univers d'une durée de 10^-⁴³ seconde aussi nommé le "temps de Planck" ou le mur de Planck [on s'y écrase le nez et l'observation, voire l'entendement] surgit la bouillonnante et chaude "soupe primordiale" de quarks et de gluons version matière ordinaire. Et de ce bouillonnement refroidit à 3000 Kelvins surgit le fond diffus cosmologique et les atomes légers d'hydrogène et d'hélium.

Alors un fait crucial ! L'anti-matière actuellement fabriquée par les rayonnements cosmiques et par nos accélérateurs de particules a totalement disparu du cosmos. Alors un troisième os posé dans le champ de nos incompréhensions. Mais où donc s'est enfuie la version "matière anti-matière" du cosmos à la fin des débuts ? L'anti-matière est une matière ordinaire en symétrie-inverse sur un point, la charge électrique inversée.

"Les chercheurs actuels cherchent à déterminer si l'anti-matière chute ou tombe en sens inverse de la matière ordinaire ".

Champ profond de Galaxies jeunes et hypermassives apparues 300 à 400 millions d'années seulement après l'ère de Planck.

"Ainsi me fut-il (futile?) donné d'observer au sein de ce plasma de gaz d'hydrogène et d'hélium redevenu opaque et sombre un Être de matière chaud et rayonnant, ma première Etoile. Et de cet Être de lumière en équilibre instable et un brin macho; mais quelle énergie, mais quelle prestance, mais quel !.. j'appris beaucoup. J'en reste toute éblouie et toujours aussi allumée".

_ Vous LUCY !.. tremblante et ébouriffée ?... ...mais oui, hésitante aussi.

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La Nébuleuse de la tête de Cheval.
Un amas gigantesque de poussières opaques et de gaz éthérés ionisés par les rayonnements centrifuges puissants émis par les jeunes étoiles brillantes en son sein. 75% de ce gaz est de l'hydrogène et 24 % de l'hélium. Et le tout est saupoudré de tritium et de bérillium. Les noyaux d'atomes "légers" et leurs isotopes prirent naissance à ce moment de l'histoire cosmique.

Il se forme sous l'action pressante et oppressante et compressante des forces de gravitation convergentes des systèmes de matière ordinaire "auto_ gravitants" autonomes et en rotation sur eux-mêmes. Ainsi il se structure sous la compression gravitationnelle agglomérante des trous noirs hypermassifs, des milliards d'étoiles brillantes, jeunes et gigantesques et leur cortège de planètes assemblées en Galaxies ou en amas de Galaxies colossales... et à l'occasion quelques planètes éparses portant une quantité disparates d'éléments biologiques pensant et pesant et souvent pestant.

"Et ce fut mon premier Trou noir, un four qui m'a essorée comme un vulgaire spaghetti dans sa lessiveuse à 300 0000 kilomètres de mauvais-tours seconde; et ce fut-là un gros bide". _ Voyons LUCY, reprenez-vous; on nous lie.

Premier cliché de la "périphérie" d'un Trou noir. Le trou noir est en lui-même invisible... d'où son nom. [Cliché ahurissant d'un objet invisible réalisé en 2019]. Depuis un cliché similaire vient d'être réalisé montrant le Trou noir central et invisible de la Voie Lactée, le Trou noir Saggitarius A*.

"C'est l'oeuvre résultant de la collaboration Internationale Event Horizon Telescope EHT. 200 chercheuses et chercheurs (à têtes) et plusieurs Continents en union pour la réalisation de ce cliché unique et phénoménal". _ Circulez ! il n'y a rien à voir par définition... LUCY une fois de plus en sera pour ses frais de pôche.

Les Trous noirs primordiaux apparaissent peu de temps après le mythique Big Bang ou se forment pour les Trous noirs stellaires ultérieurement, quelques 300 millions d'années à l'issu de la mort d'étoiles massives. Ou c'est le Trou noir, ou la Supernova ou une mort lente en Géante rouge ou naine.

Les étoiles perdent ainsi leur équilibre intérieur si fragile et s'effondrent sur elles-mêmes pour rebondir puissamment dans l'espace en une supernova qui éjecte leur matière propre dans les confins alentours. Ainsi les étoiles meurent aussi, et parfois très jeunes; cela dépend de leur masse initiale. Reste en leur coeur une petite étoile à neutrons terne et peu brillante mais hypermassive.

Les Trous noirs stellaires hypermassifs sont issus de telles étoiles massives non explosées en supernova.

"Et ce fut le Trou noir ! Je ne sais plus ce que jeudi. Délires; grosses masses, intense gravitation et distorsion, grande vitesse, accélération à de très grandes vitesses, effets relativistes dans le maximum de leur expression; étirements élastiques colossaux jusqu'à la rupture spaghettis, bulle de schwingum en arrêt sur image temporelle, surchauffes extrêmes en overdoses multiples à bulles éphémères trépidantes... bref un déchirement silencieux circulaire et spiralé proche des 300 000... kilomètres seconde, proche de la vitesse maximum plafond de la lumière ". _ Vous en êtes encore toute ébranlée, ma chère LUCY.

Video d'un Trou Noir. Simulation. 5'.